Quel est le meilleur moyen de découvrir Paris? Le souffle des touristes dans la capitale, bien sûr! Les visiteurs ont toujours été exaltés par cette activité, et le public ne fait que croître.
L’ascendance du tourisme dans le cadavre
Le musée à visiter : Cadavres en vitrine: quand les Parisiens faisaient du tourisme à la morgue
On le surnomme le « museum of death », et c’est là que se trouvent exposés les corps des victimes de drames divers. Certains Parisiens ont utilisé ce lieu comme lieu de divertissement, au XVIIIe siècle, notamment pour admirer les cadavres en vitrine. Cet article retrace l’histoire du musée et son rôle dans la société parisienne au XIXe siècle.
Les maladies mortelles et la morgue
Le musée à visiter : Cadavres en vitrine: quand les Parisiens faisaient du tourisme à la morgue
Si vous avez grandi dans une ville comme Paris, vous avez sans doute été éduqué à penser que les morts ne valent pas mieux que les vivants. Et pourtant, il y a fort à parier que, lorsque vous étiez enfant, vous avez visité la morgue. Avant de devenir un lieu rébarbatif et insupportable, cette institution était fréquemment fréquentée par les Parisiens.
Les premiers musées à cadavres datent du début du XIXe siècle et étaient principalement constitués de dépouilles de condamnés exécutés ou de victimes de catastrophes naturelles. Ces collections ont rapidement fait le tour des villes européennes et américaines et ont donné naissance aux musées d’emballages en osier ou des urnes, qui conservent encore aujourd’hui des corps entiers.
Mais c’est surtout après la Seconde Guerre m
De l’Égypte à Paris en passant par Alexandrie
Le musée Anatomique National (Mannheim) est considéré comme le plus grand et le plus célèbre musée de sciences médicales d’Europe. Il possède une collection de cadavres en vitrine qui sont utilisés pour diffuser des informations sur la médecine et les techniques de traitement des maladies.
Les morts de bordel et les soirées de minuit
Quand les Parisiens faisaient du tourisme à la morgue
Le musée de La Pitié-Salpêtrière est l’un des plus célèbres de Paris. Situé rue des Saints-Pères, en plein cœur de la ville, il abrite non seulement des œuvres d’art mais aussi des cadavres en vitrine. Entre 1825 et 1836, les parisiennes s’y rendaient en masse pour voir les découvertes scientifiques faites à La Pitié-Salpêtrière. Aujourd’hui encore, elles font du tourisme à la morgue.
L’utilisation des corps comme une marchandise
Pour les Parisiens, visiter la morgue était un bon moyen de découvrir des curiosités sur les différents corps emballés et exposés dans les vitrines. Aujourd’hui encore, cette tradition du tourisme à la morgue est toujours en vigueur et offre aux touristes une vue unique sur les cadavres en vitrine.
Les Parisiens ont commencé à venir voir les cadavres en vitrine vers la fin du XVIIIe siècle. Pour passer le temps, ils étaient alors nombreux à se rendre aux morgues pour y découvrir diverses curiosités anatomiques. Parmi ces curiosités figuraient notamment les corps qui avaient été ensevelis sous des tonnes de décombres après une terrible explosion. Ces corps étaient exposés au public dans des Conditions climatiques optimales (CCO). Les Parisiens trouvaient fascinants ceux qui étaient restés en peau et ceux qui avaient été sectionnés en morceaux.
Aujourd’hui encore, la plupart des vitrines de la morgue
La morgue au musée Grévin
Les Parisiens ont-ils jamais imaginé faire du tourisme à la morgue? Si la réponse est non, c’est que cette idée n’a pas sa place dans notre imaginaire historique! Mais si on se penche un peu sur les histoires de ces cadavres en vitrine, on s’aperçoit qu’ils ont constitué une source importante de revenus pour les morgues parisiennes.
Au début du XIXe siècle, les cadavres étaient réputés pour leurs vertus médicinales et chacun voulait en avoir pour son entourage. Les professionnels de la mort recoloraient et arrangaient les corps jusqu’à ce qu’ils soient prêts à être exposés. Ces promeneurs curieux pouvaient voir les fameux « cadavres en vitrine » du Musée du Bonapartisme au Trocadéro ou du Musée Charpentier aux Tuileries.
Mais ce genre d’attraction ne suscitait guère l’intérêt des Parisiens. Au XVIIIe siècle, cependant, la situation a changé: les morts repr
Dans les années 1800, la morgue de Paris était l’un des principaux centres de tourisme du monde. Les Parisiens se rendaient à la morgue pour voir les cadavres en vitrine et admirer les bijoux et objets précieux que les défunts avaient portés sur leur chemin. Ces visites étaient un divertissement très populaire qui rapportait beaucoup d’argent à la ville. Aujourd’hui, on peut voir encore certains cadavres en vitrine au musée Carnavalet, mais cette tradition a commencé à disparaître après la Seconde Guerre Mondiale. Que pensez-vous de cette idée?